Les stagiaires en formation « Savoirs de base / Métiers de la sécurité privée » au GRETA CFA de Mayotte ont bénéficié jeudi 23 mai au Lycée de Sada d’une séance d’information sur ce thème par la « couveuse d’entreprise » Oudjerebou.
Cette formation faite en partenariat avec la Plateforme de Lutte contre l’Illettrisme et l’Analphabétisme (PLIA) allie le renforcement des savoirs de base et l’apprentissage des gestes professionnels du métier d’agent de sécurité, elle doit également permettre aux stagiaires de découvrir toutes les possibilités d’insertion professionnelle par exemple en créant son activité, c’est dans ce cadre qu’est intervenu la couveuse d’entreprises Oudjerebou
Oirdi ANLI, Chef de projet Citéslab à Oudjerebou devant les stagiaires en formation « Savoirs de base / Métiers de la sécurité privée »
Une idée de création d’entreprise peut devenir une réalité, mais la concrétisation est mieux assurée quand le porteur du projet est accompagné pour atteindre son objectif.
A Mayotte c’est le rôle de la « couveuse d’entreprises » Oudjerebou d’accompagner les futurs créateurs en mettant de leur côté un maximum de chances de voir leur projet aboutir.
C’était le but de l’intervention d’Oirdi ANLI, Chef de projet Citéslab à Oudjerebou, de présenter les différentes aides et dispositifs d’accompagnement dont peut bénéficier le créateur d’entreprise,
Ont été évoqué :
– Les dispositifs spécifiques pilotés par Oudjérébou :
- « Citéslab »
- « Test d’activité » pour tester la viabilité d’un projet,
– Les aides financières mobilisables et la distinction entre un prêt et une subvention,
– L’appui – conseil sur les aspects administratifs : numéro de SIRET – assurance – compte bancaire
– Les possibilités de voyage d’études à l’étranger pour « benchmarker » et rechercher des idées d’activités transposables à Mayotte
– L’importance des réseaux d’entreprises
L’intervenant a aussi rappelé que la notion de risque est toujours présente dans l’aventure de la création d’entreprise et que la réussite n’est pas nécessairement au rendez-vous.
Mais les exemples cités, tel celui du réalisateur du film Koungou actuellement à l’affiche, passé par Oudjérébou, ont renforcé l’intérêt de l’auditoire et c’est naturellement, qu’idées de projets, demandes de conseils et de précisions ont nourris les échanges entre l’intervenant et le groupe (et provoqués aussi quelques sourires).
Oirdi ANLI a conclu son intervention par une proposition de reprise de contact avec Oudjerebou afin de discuter d’un projet qui sera peut-être né dans les esprits dans quelques temps.
Assurément une clé supplémentaire apportée aux stagiaires dans le cadre d’un parcours de formation déjà riche.
OUDJEREBOU